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Titre: Jugement des microexpressions faciales émotionnelles chez les individus anxieux
Auteurs: Turcotte, Karine
Mots clés: émotions;expressions faciales;microexpressions;reconnaissance;trait d’anxiété
Date publié: 3-mai-2017
Abstrait: Dans la littérature, il est prédit qu’une personne ayant un score plus élevé au niveau du trait d’anxiété démontre une plus grande attention à des stimuli menaçants ou négatifs comparativement aux stimuli positifs ou neutres. La présente étude cherche à examiner si les individus avec un trait d’anxiété élevé sont meilleurs à juger l’authenticité des sourires qui contiennent des microexpressions, comparativement aux individus avec un trait d’anxiété faible. On cherche également à évaluer s’il y a des différences entre ces deux groupes au sujet des connaissances explicites à propos de l’émotion sous-jacente. Les participants sont exposés à 96 images présentées au hasard, dont 48 sourires authentiques et 48 sourires de masquages avec traces d’émotions négatives (colère dans les yeux et sourcils, colère dans la bouche, dégoût, peur, tristesse dans les yeux et sourcils et tristesse dans la bouche). Ils doivent ensuite répondre si l’expression présentée est vraiment joyeuse ou pas vraiment joyeuse. Dans le cas d’une réponse « pas vraiment joyeux », la même image est présentée et les participants doivent dire si une autre émotion est présente ainsi que nommer l’émotion. Lorsqu’on évalue la proportion de bonnes réponses, les résultats démontrent que tous les participants, peu importe leur niveau d’anxiété, ont une proportion de bonnes réponses plus élevées pour les sourires authentiques que pour tous les sourires de masquages. Par contre, les individus avec une anxiété élevée sont significativement moins précis avec les visages de masquage dont il y a des microexpressions de colère dans les sourcils, de dégoût, de peur, de tristesse dans les sourcils et sont marginalement moins précis, lorsque le sourire masque la tristesse dans la bouche. De plus, tous les participants, peu importe leur niveau d’anxiété, sont moins bons à nommer la peur que le dégoût. Ils sont aussi moins bons à nommer la peur que la tristesse, peu importe si la tristesse se trouve au niveau de la bouche ou au niveau des yeux et sourcils.
URI: https://zone.biblio.laurentian.ca/handle/10219/2744
Apparaît dans les collections:Psychology / Psychologie - Undergraduate Theses

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